En répondant à l’invitation de Jeanne à venir faire une résidence à Quilly, j’ai souhaité réaliser un travail où le lieu serait le point de départ.
L’église de Quilly devenue lieu d’exposition.
En prenant en compte tout d’abord, l’architecture et les éléments qui la composent.
Tout autour et au dessus de nous se dresse une construction ancienne, massive par la pierre, ses colonnes et ses voutes; avec un volume important par sa hauteur où demeurent les restes d’une iconographie religieuse.
Puis en prenant en compte la fonction et la charge symbolique de cet ancien lieu de culte.
Bien que toutes deux disparues elles restent bien trop incrustée dans la pierre et son environnement pour qu’on puisse les oublier.
Ce lieu nous est apparu comme un refuge.
Anciennement refuge religieux où l’homme pouvait y célébrer ses croyances, s’extraire du monde pour se concentrer sur sa vie intérieure, y demander l’asile, et, aujourd’hui un refuge pour nous même puisque nous avons pu y loger nos réflexions, et trouver un espace privilégié à notre travail plastique.
Cette interprétation nous a permis d’ouvrir des pistes de travail.
Pour ma part je souhaitais retrouver ailleurs ce qui avait déserté ce lieu à savoir des croyances et surtout les rituels qui les accompagnaient.
Trouver des formes et des manières de réappropriation du culte religieux dans l’espace domestique.